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Match du 27 novembre 2021

Le débrief décalé par PATRICK,

notre nouveau journaliste !

 

  Match de gala pour le retour du roi (c’est le ballon le roi) 

Équipes :

chasubles : JM, Romain, Yann, pascal, patrick

maillots : François, Max, antho, Seb, Yves 

Résultat : maillots 12-14 chasubles 

Un match au score étriqué que l’on peut décomposer en 3 temps, des temps forts et des temps faibles pour chaque équipe mais surtout un combat acharné pour emporter la décision lorsque le compteur était arrêté à un stressant 7 : 7.

Pas de notes chiffrées, comme dans l’éducation nationale on va tout miser sur les compétences et sur l’humour.

Les chasubles jaunes : leader du début… et de la fin.

Jean-Marie Allegrini : « C » comme chat… mais aussi comme casquette. De l’expression « but casquette », vous m’suivez ? Donc, pour l’homme mi-chatmi-casquette une séance de foot consiste à écœurer tous les participants à l’échauffement. Sur 77 frappes dont 22 cadrées (^^) il a tout arrêté. Lucarne ? Bouchée. Petit côté ? Bloqué. Contre-pied ? Arrêté. Missile ? Capté. Son début de match est le signe du temps fort de sa team. Serein et solide, il a multiplié les parades et les bonnes relances à la main. Mais comme ses partenaires, il s’est laissé dépasser par la vitesse et l’organisation de ses adversaires qui ont arrêté de le canarder pour mieux le contourner dans des jeux en triangles mortels. Grisé par la situation, quelques erreurs d’inattention et une sortie hasardeuse lui ont coûté cher, en particulier par sa bête noire du jour : Yves. Mieux soutenu en fin de match, il a soulagé son équipe dans les situations chaudes de contre.

Son geste du match : l’horizontale. Rien à dire, Thomas Pesquet en aurait même perdu l’équilibre en plein apesanteur d’après ce qu’on dit.

Romain Charny : En bon prof de maths, Romain aime les chiffres. Il les empile sous forme de buts et de passes décisives. C’est lui qui met l’équipe sur de bons rails dès l’entame du match avec un joli doublé. En bon profs de maths, Romain aime donc aussi les signes : Multiplier les efforts, additionner les appels, se soustraire aussi bien du marquage comme du Covid (un résultat négatif à son test PCR pour un résultat positif sur le terrain).

« Je devrais être plus souvent malade » a-t-il pu lâcher en guise de conclusion au micro de nos confrères en guise de conclusion à cette matinée de démonstration.

Son geste du match : Contrôle -> protection de balle -> passe aveugle en rupture dans les pieds d’un Yann qui ne s’est pas fait prier pour finir l’action en beauté. Une connexion digne d’un Maradona – Cannigia (contre le Brésil en CDM 90).

Yann Yegotka : « J’ai moins dribblé ce match là mais j’ai mieux joué ». On te le fait pas dire Yann. Pour ton équipe t’es le S. Il a survolé son match par une présence décisive tant en défense qu’en attaque. Il s’est échiné à gratter les ballons dans les pieds de ses adversaires mais il a aussi été d’un sang-froid souvent clinique en 1 contre 1 face au gardien adverse. Avec Romain, Yann a eu l’effet d’un piston pendant près de 60 minutes. Prenant souvent son aile, il a pratiqué un football intelligent à coup de une-deux et de passes assurées vers ses partenaires. S’il fallait le noter, un 10/10 aurait été mérité compte-tenu de son activité et de sa réussite insolente… au point d’en faire enrager un Yves : « Mais putain ! Ils ont tous les contre ! ». JD serait fier de toi.

Son geste du match : L’un de ses duels remportés face au gardien, cadrage, débordement vers la droite, contre-pied à gauche. Simple. Basique.

Pascal Planche : Vous connaissez Yaya Touré ? Oui ? Mais en blanc vous le connaissez ? Et bien c’est notre numéro 8 Pascal Planche. Dans son équipe de liliputiens, Gulliver Planche domine les airs, domine ses terres, domine les débats. Jamais en panique, toujours dans le geste juste, Pascal a occupé l’axe pour épuiser le numéro 10 adverse (Yves) et s’essayer à un choc de titans avec son alter égo et illustre numéro 6 de métier (Max). En capitaine, il a remobilisé ses troupes lors du coup de mou et surtout pris la décision de réorganiser tactiquement l’équipe. Placé en sentinelle avec Patrick en fin de match pour une défense à plat, ses paroles ont permis d’assurer l’essentiel en fin de match. Moins décisif devant le but adverse, un travail de tir de précision devra être envisagé au prochain trimestre pour ajouter une nouvelle corde à son arc.

Son geste du match : Les 1ères relances depuis sa cage pour mettre sur orbite ses petits lutins.

Patrick Szkutnicki : Souffle court, mains sur les hanches, temps de retard dans la récupération et imprécision dans les passes verticales. On a connu bien mieux même s’il a su faire déjouer l’électron libre Anthony en le contenant souvent lors des duels. Pourtant auteur de 4 buts et quelques passes décisives, sa vista reste sa principale qualité. Mais une vision de jeu sans vitesse, c’est comme une Ford Mustang avec un moteur de Fiat Panda. D’ailleurs, le Panda devra veiller à ne pas aggraver son état à l’approche des fêtes de fin d’année. Allez, à la salle fissa mon gros !

Son geste du match : Son but à la Madjer comme cache-misère…


Les sans
-chasubles : Un moteur diesel

François : Gardien de l’équipe des sans-chasubles, François a connu un début de match délicat suite aux assauts répétés de ses adversaires du jour. Délaissé par sa défense comme peu écouté par son attaque (« TIREZZZZ ! » « Mais TIREZZZ BORDEL ! ») François a été le symbole de la révolte de sa team. Auteur de parades décisives autant que spectaculaires, il a été le dernier rempart des sans-chasubles. Qualitativement, ses arrêts se distinguent de son homologue JM. Encore une fois, ses réflexes de handballeur ainsi que sa capacité de vite descendre au sol ont frustré les attaquants adverses. Seules des frappes placées et des contre-pied ont eu raison de ce gardien. Sorti de ses bois en fin de match pour épauler ses défenseurs, François s’est pourtant blessé ce qui a marqué le coup de sifflet final.

Son geste du match : L’arrêt réflexe à bout portant sur une frappe venue de sa gauche.

Maxence : Maître des airs et infatigable défenseur, sa présence et sa force à suffit à forcer l’équipe adverse à privilégier le jeu à terre fait de passes courtes. Il a récupéré de nombreux ballons et a souvent été à l’origine de la relance depuis son camp en compagnie d’Anthony. Moins agressif et offensif que ce dernier, c’est pourtant lorsqu’il a été aperçu aux abords de la surface adverse que son équipe s’est mise à scorer puis recoller au résultat. Sûr techniquement et privilégiant le décalage vers ses partenaires, Maxence n’a pas toujours pris sa chance malgré une position parfois préférentielle face aux cages. Sois moins altruiste et tente ta chance !

Son geste du match : La série de jonglages et un petit sombrero sur Patrick pour ensuite remettre sereinement le ballon à un coéquipier malgré la pression adverse.

Anthony Adjemout : Le feu follet qui « va à 2000 » (une expression qu’il aime bien dire en parlant de ses joueurs de référence). Bon, s’il est fort c’est parce qu’il a l’habitude de jouer tous les midis dans cette enceinte de la Valentine donc voilà… non c’est pas vrai. Redoutable dribbleur, il s’illustre aussi par son placement sans ballon en interceptant les passes mal dosées, mal données de ses adversaires. Infatigable comme son partenaire Max, sa capacité de projection a souvent fait mal en créant le surnombre aux côtés d’Yves et Sébastien. C’est souvent au départ d’Anthony que le jeu en triangle en une touche a déstabilisé la défense adverse. Il manque parfois d’assurance dans le dernier geste et lors des face-à-face contre un adversaire de « poids » : Patrick.

Son geste du match : Je sais plus trop tellement je me suis épuisé à le marquer à la culotte quand je pouvais…

Sebastien Maza : Sébastien m’a récemment confié que son frère avait « abandonné le foot » pour regarder les étoiles dans un tube. Fort heureusement, au moins un Maza reste fidèle au poste ET à son poste. Joueur de côté, il a apporté le surnombre en attaque en suppléant ses coéquipiers Yves et Anthony. Plus efficace dans son rôle offensif, il a aussi participé dans les tâches défensives pour ne pas laisser Max et Antho à l’abandon en l’absence d’Yves. Véritable soldat de l’ombre de son équipe, il faut le mettre dans les meilleures dispositions pour le voir briller… un peu comme la constellation de la Grande Ours au paroxysme de Ganymède avant le passage de la comète de Halley… Je n’ai pas compris ce que j’ai écrit.

Yves Gerbal : Le numéro 10 et 9, 11 et 7 de son équipe. Bref, l’offensif qui n’aime pas défendre. Peu d’activité en la matière. Mais quelle efficacité ! Quelle précision ! Quel ratio ! Quel râleur… bon ça c’est gratuit. Yves a été le goléador de son équipe, celui qui a régulièrement été à la conclusion du bon jeu de passes déployé dans la 2e partie du match. Sa finition a été « clinique » façon Rudi Völler mais aussi « redondante » façon Arjen Robben. Toujours cette frappe sèche, petit côté à ras de terre… mais ça rentre encore et encore malgré un Allegrini dans les cages. Son expérience et sa grinta a eu pour effet de remotiver ses partenaires qui se sont alors libérés pour inscrire un cinglant 5 : 0 en quelques minutes afin de recoller au score. Il a été moins performant en fin de match car souvent pris dans un marquage plus serré par Pascal ou Patrick.

Son geste du match : Son but en talonnade en toute décontraction.

Homme du match : Entre Romain et Yann côté chasubles. Yves côté sans-chasubles.

Commentaires

  • Bravo pour le debrief Patrick c'est du haut niveau!!!

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